La rentrée scolaire avait été chaotique en septembre 2016 suite à des «actions et inactions» des deux plus grands conseils scolaires de Toronto, le TDSB et le TCDSB, qui avaient laissé des milliers d’élèves abandonnés à leur sort.
Des mesures ont toutefois été prises pour éviter une autre pénurie de conducteurs d’autobus scolaires cet automne, se réjouit l’Ombudsman de l’Ontario, Paul Dubé, qui avait enquêté là-dessus et qui a diffusé son rapport la semaine dernière.
(Les conseils scolaires francophones, Viamonde et MonAvenir, utilisent leur propre système, Francobus, qui, apparemment, n’a pas connu de ratés aussi criants.)
C’est la première enquête du protecteur du citoyen sur les conseils scolaires, qui sont passés sous sa surveillance en 2015. M. Dubé retrace «le chaos qui a éclaté au début de septembre 2016 parmi les exploitants d’autobus engagés sous contrat par le conseil scolaire de district de Toronto et le conseil scolaire de district catholique de Toronto».
Selon lui, les deux conseils scolaires et le consortium de transport qu’ils ont en commun «n’ont pas prêté attention aux signes d’alarme précurseurs indiquant que des dizaines de circuits scolaires n’avaient pas de conducteurs – et même alors que la crise s’aggravait, ils n’ont pas averti adéquatement les parents».
Plusieurs jeunes enfants ayant des besoins particuliers ont été portés manquants pendant des heures, après avoir été déposés aux mauvais arrêts. Une mère de famille a perdu son emploi, car elle ne pouvait pas se rendre à l’heure à son travail en raison des retards fréquents de l’autobus de sa fille.