Depuis l’annonce des compressions budgétaires que le gouvernement conservateur a imposé à CBC-Radio-Canada, le directeur de l’entreprise, Hubert T. Lacroix, a dévoilé son plan pour garder le cap. Il espère faire des économies de 150 millions $ et récupérer 50 millions $ en contrats publicitaires. Pour Toronto, cela signifie la perte d’une animatrice d’Espace musique qui voit ses ressources diminuées de moitié en région.
Benoît Quenneville, directeur à Radio-Canada pour les régions de l’Ontario, explique que l’entreprise avait été consultée par le gouvernement et connaissait les différents scénarios possibles en cas de réduction budgétaire puisque c’est elle-même qui les avait fournis.
Il nous assure ne pas savoir lequel des créneaux sautera, ni même s’ils resteront à la même place. La suppression de ce poste d’animatrice, celui de Martine Côté selon nos informations, engendrera une perte de contenu local pour les Torontois, dans l’avant-midi, et sera remplacé par Montréal.
Pour autant, Benoît Quenneville se dit «très optimiste» sur la capacité «de continuer à offrir du contenu de qualité».
Il met en avant le plan 2015 de Radio-Canada, qui souligne ce que doit être l’essence du média: contenu canadien, contenu régional et contenu numérique.