Mobilisation pour Radio-Canada à Toronto

Partagez
Tweetez
Envoyez

Publié 14/04/2009 par Vincent Muller

Une réunion de représentants d’organismes francophones et d’individus intéressés à déterminer les façons de soutenir Radio-Canada se tiendra mardi 21 avril à l’hôtel Royal York, avant le déjeuner-causerie mensuel du Club canadien de Toronto.

Alors que des pétitions circulant par courriels demandent au gouvernement d’apporter une aide financière à Radio-Canada depuis l’annonce de coupures de 171 millions $ et de 800 emplois au pays, Diane Chaperon-Lor, professionnelle de la communication qui siège au C.A. du Club Canadien, a été mandatée par ce dernier pour organiser le rassemblement.

Elle explique qu’il s’agira d’une «réunion préliminaire qui aura pour but, de relier organisations, artistes, écrivains, associations… pour définir une stratégie». Concernant les pétitions, Diane Chaperon-Lor n’en connaît pas l’origine, tout comme les cadres contactées à Radio-Canada expliquant qu’il s’agit d’une mobilisation citoyenne externe.

Le but de cette réunion est de rassembler le maximum de personnes et organismes ayant bénéficié à un moment ou à un autre du soutien de Radio-Canada. Selon Diane Chaperon-Lor, de nombreux artistes, festivals, organisations ont pu se développer grâce au soutien ponctuel du diffuseur public, à commencer par le Club-Canadien.

«Avant de décider de la stratégie à adopter, il faut commencer par mobiliser les gens», souligne-t-elle. Et pour cela, il est nécessaire de leur rappeler que de grands rendez-vous de la francophonie torontoise risquent indirectement de subir les conséquences de ces coupures.

Publicité

Elle évoque la Francofête, le Salon du livre, Cinéfranco, la Nuit sur l’Étang dont Radio-Canada est commanditaires, notamment en produisant des publicités. Elle ajoute que cela pourrait aussi avoir des répercussions sur les producteurs indépendants, importants pour la francophonie ontarienne, qui sont nombreux à recevoir des fonds.

Enfin, il ne faut pas oublier les régions de Sudbury et Windsor qui subiront également les coupures: l’organisatrice de la réunion rappelle que le diffuseur publique «joue un rôle primordial pour la communication entre les différentes régions de la province».

De plus, cette réunion est un signe de solidarité pour le personnel de Radio-Canada: «Ils doivent continuer à travailler comme si de rien était alors que les coupures ont été annoncées et qu’ils ne savent pas tous si leur poste sera conservé ou non», s’insurge Diane Chaperon-Lor.

Il lui semble également normal que le diffuseur public soit davantage soutenu dans la mesure où l’on y trouve un contenu culturel important qui tend à disparaître sur des chaînes privées.

Auteur

Partagez
Tweetez
Envoyez
Publicité

Pour la meilleur expérience sur ce site, veuillez activer Javascript dans votre navigateur