Voilà un petit livre qui arrive à point nommé, grâce à l’à-propos de l’éditeur, bien évidemment, qui nous propose une réédition de cet ouvrage en cette année au cours de laquelle on célèbre le 300e anniversaire de la naissance de Jean-Jacques Rousseau, dont nous reparlerons.
L’auteur
Le centenaire de Jean-Jacques, Infolio éditions, 2012, 128 p, 64 dessins originaux insérés dans le texte, de l’artiste Gustave Wendt, par Louis Dumur. Né près de Genève en 1860, Dumur meurt à Paris en 1933, car dès 1882, c’est dans cette ville qu’il s’installe et poursuit des études à la Sorbonne.
Il fréquente les milieux littéraires, collabore à des revues d’avant-garde comme Le Chat Noir et La Pléiade. Il part en Russie comme précepteur d’une famille aristocratique où il reste cinq ans, puis revient à Paris.
La Première Guerre mondiale le bouleverse, surtout l’attitude d’une partie de l’opinion suisse favorable à l’Allemagne.
Il publie un pamphlet ravageur contre la Suisse, suivi après la guerre par une trilogie romanesque revancharde, avant de s’en prendre aux bolcheviques qui ravagent une Russie qu’il connaît.