Après avoir été projeté dans une trentaine de festivals à travers le monde et y avoir raflé à plusieurs reprises les honneurs, le premier long-métrage de la réalisatrice québécoise Louise Archambault a pris l’affiche à Toronto la semaine dernière au cinéma Cumberland.
Familia raconte l’histoire de Michèle, campée par Sylvie Moreau, qui, à cause de problèmes financiers dus au jeu, doit se réfugier avec sa fille Marguerite (Mylène St-Sauveur) chez son amie d’enfance Janine, jouée par Macha Grenon. Cette dernière semble mener la vie parfaite avec sa fille Gabrielle (Juliette Gosselin).
Tandis que la rencontre entre les adolescentes s’avère déterminante pour l’affirmation de leur personnalité, les deux femmes sont confrontées à leur propre éducation et à leurs choix de vie.
L’univers de Michèle, dévergondée et insouciante, s’entrechoque avec celui de Janine, coincée et autoritaire. «Reproduisons-nous continuellement les comportements de nos parents?»; «Notre code génétique définit-il notre personnalité?» se questionne Louise Archambault dans Familia.
Le premier long-métrage de la réalisatrice plonge de plain pied dans les tribulations des familles recomposées et de ses dysfonctionnements. Jeu compulsif, infidélité, sexe virtuel et viol sont tour à tour abordés.
