Et si la Schizophrénie et le décalage horaire avaient la même origine? C’est-à-dire un débalancement entre l’horloge biologique de notre cerveau et les horloges du reste de notre corps?
Schizophrénie et le décalage horaire souffrent souvent d’insomnies, contre lesquelles les médicaments semblent avoir peu d’effets.
Les symptômes de la schizophrénie face au décalage horaire
Chose certaine, les schizophrènes souffrent souvent d’insomnies, contre lesquelles les médicaments semblent avoir peu d’effets.
Les psychiatres distinguent des symptômes dits positifs, qui ne sont pas observés chez les personnes en bonne santé, et des symptômes dits négatifs, qui sont un affaiblissement de capacités psychologiques normalement présentes. Souvent, les deux types de symptômes coexistent.
Les deux types de symptômes coexistent. La prédominance des uns ou des autres va influencer l’évolution de la maladie et le choix du traitement.
Publicité
Quels que soient les symptômes exprimés, les schizophrènes ont beaucoup de mal à effectuer les tâches de la vie quotidienne.
Les personnes atteintes de cette maladie ont des difficultés à contrôler leurs émotions et à prendre des décisions.
Les symptômes dits positifs sont les hallucinations, elles peuvent concerner tous les sens, auditives, visuelles, olfactives ou encore cénesthésiques.
Le délire peut s’élaborer autour de différents thèmes (persécution, mégalomanie, mysticisme, etc.) sans qu’il y ait forcément de lien entre les diverses idées délirantes.
Les symptômes du décalage horaire face à la schizophrénie
Un fuseau horaire est une zone de la surface terrestre qui observe une heure uniforme en tout lieu.
Le principal symptôme du décalage horaire est l’impression que tout se passe au mauvais moment.
Les heures des repas et du coucher arrivent trop tôt ou trop tard, selon que le voyage a été effectué vers l’est ou vers l’ouest. Dans le cas de déplacements de deux heures ou moins, aucun effet ne se fait généralement sentir.
Publicité
Parmi les effets physiques du décalage horaire les plus courants, il faut noter les suivants :
de l’apathie;
une somnolence pendant la journée;
de la difficulté à se concentrer;
de la fatigue;
un jugement amoindri;
de l’insomnie;
de l’irritabilité;
un sommeil peu reposant (avec parfois des réveils fréquents);
un dérangement d’estomac;
de la diarrhée, ou de la constipation.
Zoom sur la science
La prédominance des uns ou des autres va influencer l’évolution de la maladie et le choix du traitement.
Partant de cette énigme, des généticiens de l’Université Oxford ont fouillé du côté d’un défaut du gène SNAP25, un défaut qui est associé à la schizophrénie chez les humains — et qui, chez les souris, est associé à des perturbations de leur horloge biologique.
Le lien, au niveau des tissus du cerveau, commence à se dessiner, mais ses conséquences sont moins claires: ces découvertes suggèrent-elles que la schizophrénie est une forme aiguë de décalage horaire… ou que les insomnies causent la schizophrénie?
Facebook bloque les médias. Allez à la source et recevez notre infolettre.
Les médias d'information ne sont plus accessibles via Facebook. Vous abonner gratuitement à notre infolettre courriel est un bon moyen de continuer d’accéder à nos articles. Prenez aussi l'habitude d’aller directement sur l-express.ca pour vous informer sur ce qui ce passe dans notre grande ville et ailleurs... en français!
Publicité
Pour la meilleur expérience sur ce site, veuillez activer Javascript dans votre navigateur