Thomson Birara est étudiant en journalisme à Toronto au collège d’arts appliqués La Cité.
Il y a des choses qui se fêtent en grand, comme le 50e anniversaire du Collège Glendon de l’Université York, qui a rassemblé 140 personnes au manoir samedi soir.
«Depuis le début, le Collège a toujours été actif dans la vie politique et citoyenne du pays», a mentionné Lesley Lewis, présidente du Gala et diplômée de la toute première cohorte de Glendon. «Dans les années 60 et 70 turbulentes, où d’autre, à l’extérieur du Québec, des francophiles et des francophones auraient-ils pu rencontrer Renée Levesque avant qu’il devienne premier ministre du Québec?»
Après un demi-siècle d’éducation universitaire bilingue, l’institution inaugure avec optimisme son «âge d’or». Rappelons-le, ce printemps, Glendon a été désigné partiellement sous la Loi des services en français de l’Ontario, garantissant ainsi un certain nombre de ses programmes en français.
Gregory Sorbara, ancien ministre libéral et diplômé de Glendon, a évoqué l’importance du mandat bilingue de l’université. «Nous avons la responsabilité ici à Glendon d’assurer notre capacité de promouvoir les deux langues du Canada, et cela pour toujours.»
Alors, «bilinguisme de façade» ou non? Au gala de samedi soir, la langue dominante des conversations était le français. Les discours étaient bilingues, mais majoritairement en anglais. Les valets parlaient français, mais les serveurs anglais…