Après la tragédie, une comédie… qui ne fait rire personne.
Dans le sillage de l’attentat de Nice, le soir du 14 juillet, où, au nom d’Allah, un camionneur a tué 84 personnes et en a blessé une centaine d’autres, de tous âges, de toutes races et de toutes religions, quelques municipalités françaises ont interdit le «burkini», la tenue de plage ou de piscine recommandée aux femmes par les islamistes les plus radicaux.
Même si les apparitions de burkini restent rares sur la Côte d’Azur ou sur celles de l’Atlantique, au moins une échauffourée a opposé des baigneurs musulmans et des passants qui les prenaient en photos.
Sans féliciter chaleureusement ces maires de leurs initiatives, le Premier ministre Manuel Valls a refusé de les désapprouver, comme si l’affaire ne relevait que de la politique locale.
Apparemment à l’affût de la dernière mode en France, des élus québécois se sont également penchés sur le burkini. La députée Nathalie Roy de la Coalition Avenir Québec recommande de «trouver une façon de faire interdire ce vêtement qui est un accessoire d’asservissement de la femme, tout comme le tchador, le niqab, la burqa».