Un nombre croissant de voyageurs veut aller ailleurs que dans le trio très abordable formé de Cuba, de la République dominicaine et du Mexique.
Aller ailleurs dans les Caraïbes, ça veut dire payer plus cher. Outre l’attrait de la nouveauté, il faut avoir de bonnes raisons de payer plus. L’île d’Aruba, à 25 km au large du Venezuela, donne de bonnes raisons (climat, culture, sûreté), mais ces raisons méritent quelques explications.
Aruba fait partie des Antilles néerlandaises, les ABC Islands (Aruba, Bonaire, Curaçao). L’arrivée à Aruba n’impressionne pas. La végétation est rachitique à cause du climat désertique. La Palm Beach de 3 km de long, où sont les grands hôtels, est belle sans être exceptionnelle. On entend beaucoup de musique américaine; l’endroit ne semble pas d’emblée très exotique. Et pourtant…
«Dès qu’on sort des hôtels, on voit qu’Aruba fait partie de l’Amérique latine. Les gens d’ici adorent danser et s’amuser. Il y aussi ici une vraie culture et une gastronomie locale. On ne s’attend pas à cela sur une île néerlandaise d’à peine 110 000 habitants», explique Shari Reid, la jeune directrice des ventes de l’hôtel RIU Palace. Née à Aruba, elle a fait ses études universitaires de Tourism Management aux Pays-Bas.
Une culture distincte
Les Espagnols ont d’abord colonisé Aruba, dès l’an 1499. La plupart des Amérindiens des Antilles ont été exterminés, mais pas les Caquetios de la tribu Arawak d’Aruba.