«Bonjour, hello»… Ce n’est pourtant pas si difficile

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Publié 07/07/2016 par l-express.ca

Le commissaire aux langues officielles, Graham Fraser, se demande pourquoi les employés dans les institutions fédérales ont encore de la difficulté à accueillir le public dans les deux langues officielles.

Accueillir les clients en leur disant «Bonjour, hello» ou «Hello, bonjour», ce n’est pourtant pas compliqué… et c’est la loi! «C’est une obligation juridique dans les installations ou les bureaux du gouvernement qui sont désignés bilingues», a rappelle M. Fraser en diffusant cette semaine une étude sur cette question.

À l’instar de son homologue ontarien François Boileau, Graham Fraser décrit cette obligation comme de «l’offre active» de service dans sa langue préférée, c’est-à-dire sans que l’usager ait besoin de le demander.

L’étude portait sur les facteurs humains et ceux liés au milieu de travail ayant une influence sur la décision des employés de première ligne de faire savoir «activement» que le service bilingue est disponible.

«Nous avons constaté que les fausses perceptions des employés  au sujet des clients influent sur leur décision d’offrir aux clients un accueil bilingue», a affirmé le commissaire. «Certains employés se font une idée immédiate des préférences linguistiques des clients».

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«D’autres croient que le public sait que les services sont offerts dans les deux langues officielles, alors ils supposent que l’offre active de service n’est pas nécessaire.»

Selon l’étude, il arrive que des employés négligent d’offrir un accueil bilingue dans les bureaux où il n’y a pas suffisamment d’employés bilingues, où il y a un grand volume de clients ou où il y a peu de demandes de services dans la langue de la minorité.

Le commissaire, qui quittera son poste en octobre après une décennie, souligne que les gestionnaires ont un rôle de leader à jouer en rendant prioritaire l’offre active de service, car les clients sont souvent «mal à l’aise de demander le service dans la langue officielle de leur choix, ou bien ils ont peur que cela cause des retards ou de l’embarras».

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