Avant de lire Entretien avec le diable, d’Olivier Barde-Cabuçon, je ne connaissais pas le commissaire aux morts étranges. Ses enquêtes se déroulent au XVIIIe siècle et son père est un moine hérétique qui ne croit ni en Dieu, ni au diable, ni aux esprits d’aucune sorte. Ce roman est le cinquième d’une série qui nous plonge dans un univers aussi fascinant que déroutant!
Le moine hérétique (Frère Guillaume) et le commissaire aux morts étranges (Volnay) s’arrêtent à une abbaye dans un village perdu au fond d’une vallée en Savoie. L’endroit est loin d’être accueillant. «C’est plus gai dans un cimetière!»
Parlant de cimetière, l’abbaye est hantée depuis la mort toute récente de son abbé. Frère Guillaume et Volnay sont à peine arrivés que deux autres morts surviennent. De plus, la fille aînée du bourgmestre semble possédée du démon. Le soi-disant moine et son fils commissaire ont du pain sur la planche.
L’abbé est mort après avoir tenté d’exorciser la jeune possédée du démon. Frère Guillaume est appelé en renfort, mais comme il ne croit pas en Satan et ses œuvres, son approche est différente. «Je dois délivrer cette possédée, non du diable mais d’elle-même.»
Le moine hérétique croit que deux personnalités se partagent en un même moment le corps de la jeune fille. Pour sa part, la gouvernante lui prépare des potions de son cru, tout comme Frère Valentin, l’herboriste de l’abbaye.