Le Musée des beaux-arts de Montréal (MBAM) dévoile une œuvre remarquable d’Edmund Alleyn et, sa restauration étant achevée, présente une autre œuvre du même artiste au Musée d’art contemporain de Montréal. Les amateurs d’art pourront prendre enfin connaissance de l’originalité de cet artiste canadien.
Edmund Alleyn
Edmund Alleyn est né à Québec le 9 juin 1931, dans une famille de la communauté anglo-irlandaise. C’est à l’École des beaux-arts de Québec, auprès du peintre Jean-Paul Lemieux qui y enseigne depuis 1937, qu’il s’initie au domaine artistique. En 1955, il remporte le Grand Prix au concours artistique de la Province de Québec et une bourse de la Société royale.
De 1955 à 1970, il séjourne en France. Au cours de cette période, son style artistique évolue et il abandonne la peinture non figurative pour s’adonner à la peinture figurative. Il passe de l’inspiration amérindienne à l’inspiration technologique et électronique. C’est ainsi qu’il réalise une sculpture-habitacle audiovisuelle, L’Introscaphe I, qui est installée pendant un mois au Musée d’art moderne de la ville de Paris. Edmund Alleyn est également exposé à la galerie L’Art français.
Mais il a aussi fait partie, en 1955, de la délégation canadienne (avec Paul-Émile Borduas, Harold Town, Jean-Paul Riopelle et Léon Bellefleur) à la Guggenheim International Award. En 1959, il a remporté la médaille de bronze à la Biennale de Saõ Paulo. Er en 1960, il est sélectionné pour représenter le Canada à la Biennale de Venise.
De retour au Québec au début des années 1970, Alleyn est frappé par les changements qui s’y sont opérés en son absence. Il se consacre de nouveau à la peinture notamment à la série de personnages peints sur plexiglass et placés devant de grands tableaux de paysages. Cette série intitulée Une belle fin de journée est exposée au Musée du Québec puis au Musée d’art contemporain de Montréal.