Dans son numéro de juin, la revue Pour parler profession, publiée par l’Ordre des enseignantes et enseignants de l’Ontario, annonce en première page que «l’auteur Paul-François Sylvestre se souvient de sœur Agathange». Il s’agit de son institutrice de 8e année à l’école Saint-Ambroise de Saint-Joachim (près de Windsor) en 1960-1961.
Pour écrire sa chronique «Enseignante remarquable», la journaliste Rochelle Pomerance a interviewé notre collaborateur au Salon du livre de Toronto, décembre dernier. L’article de quatre pages retrace le cheminement de Paul-François Sylvestre après ses études, d’abord à Ottawa puis à Toronto.
M. Sylvestre indique comment Sœur Agathange (maintenant Sœur Agathe Gratton) avait «une influence presque discrète, subtile. Juste par sa présence et sa façon d’agir, elle nous incitait à l’excellence, nous donnait confiance.»
Lors du Concours de français, au niveau local, Paul Sylvestre remporte le prix d’improvisation orale. Il devait parler du nouveau président américain (John F. Kennedy). «Maman nous avait décrit cet homme durant le déjeuner, alors je n’ai pas eu trop de misère.»
Et quel était ce prix? Paul-François Sylvestre s’en souvient encore. «On peut s’imaginer qu’on va remporter un dictionnaire ou un livre, mais c’était une lampe de poche!»