Il dit vouloir faire passer les émotions avant tout, surtout avant la technique, mais Jacques Fortier doit quand même maîtriser beaucoup de ces techniques nécessaires à l’artiste puisqu’il est à la fois designer de décor, peintre, mouleur, plasticien… bref, tout ce qui se fait avec des mains il peut le faire! Arrivé à Toronto il y a maintenant 24 ans, Jacques Fortier a réussi à se forger une carrière tout en apprenant par lui-même. Rencontre avec Jacques Fortier le peintre, qui a fait sa première exposition à la galerie Céline-Allard.
«Je n’ai jamais commencé à peindre pour une exposition. Mes amis me disaient tous que c’était le temps d’avoir un show. Ils venaient chez moi et il y avait toutes mes toiles!», s’amuse Jacques Fortier, qui a choisi de prendre le temps de se découvrir à travers la peinture.
Très «art urbain», son exposition peut être résumée en un seul grand thème qui serait «Jacques Fortier»! Il a rencontré Sophie Bernier, coordonnatrice culturelle du Centre francophone à plusieurs occasions, avant de participer à un concours pour être exposé à la galerie Céline-Allard du CFT.
Jacques Fortier peint à l’huile, qu’il avait découverte alors qu’il travaillait comme plasticien et qu’il a redécouverte il y a cinq ans, quand il a commencé la peinture.
«La peinture, c’est fantastique, c’est toi et tes pensées. Tu n’as pas besoin de plaire à personne. Dans le fond, c’est impossible. Il faut rester propre à tes idées.»
Lui qui voulait faire de la peinture pour ne plus avoir à subir les commentaires des autres et pour faire simplement comme bon lui chante est tout de même ravi des critiques de son travail.