«L’été, le Madelinot fait la pêche et l’amour; l’hiver, il ne pêche pas.» Petite blague de mon guide aux Îles de la Madeleine. Le voyage a commencé à Montréal, à bord du Vacancier, bateau de croisière de la Coopérative du transport maritime et aérien (Groupe CTMA). J’ai voyagé en compagnie de Jacques Cartier et j’ai découvert plusieurs «saveurs des îles».
Avant de se rendre à Gaspé, en 1534, Cartier s’était arrêté aux îles, mais c’est François Doublet, un marchand d’Honfleur, qui donne aux îles leur nom en 1663, en l’honneur de son épouse Madeleine Fontaine.
L’archipel a 90 km de long et offre 300 km de plages aux touristes qui s’y rendent à 80 % par bateau.
La population, surtout d’origine acadienne, oscille entre 12 500 et 13 500. Il y a aussi des gens de souche irlandaise et écossaise, dont les ancêtres ont été victimes de naufrages.
Pour qui a fait une croisière dans les Antilles ou les Caraïbes, le Vacancier est un bateau on ne peut plus modeste. Il peut transporter jusqu’à 450 passagers (220 cabines). Les chambres ressemblent presque à des cellules de moines: pas de télévision, pas de fauteuil, pas de garde-robe ou commode.