Avec seize romans, sept recueils de nouvelles, un récit et cinq chroniques, toujours bien accueillis par la critique, Gilles Archambault est un monument de la littérature québécoise.
Sa plus récente création est un recueil de 17 nouvelles regroupées sous le titre d’Un promeneur de novembre. Autant de variations sur un thème unique, une vérité unique que l’auteur emprunte à Miguel Torga: «Exister, c’est perdre, petit à petit.»
Et perdre, c’est être seul, de plus en plus. Dans une nouvelle, on sympathise avec un homme devenu un père maladroit après avoir été un mari imprévisible.
Puis on fait la connaissance d’une femme divisée entre l’amour qu’elle porte à sa progéniture et le regret d’avoir gaspillé sa vie en enfantant…
On croise aussi un homme qui aime mettre les cartes sur tables. «Je suis avant tout un copain, je baise si tu veux, mais ne va rien t’imaginer. (…) Je me défile à la moindre occasion.»