Je ne connaissais pas Vincent Thibault avant de lire La Pureté. C’est pourtant son sixième livre. Il a écrit trois ouvrages de philosophie et de spiritualité, puis trois recueils de nouvelles. La Pureté comprend dix histoires qui auraient pu être écrites par un Japonais. C’est du moins le défi que Thibault a tenté de relever. Il a gagné son pari haut la main.
Voyageur amusé, sportif bohème, étudiant des maîtres tibétains, Vincent Thibault est un défenseur de ce qu’il conviendrait d’appeler l’optimisme éclairé.
Il a beaucoup réfléchi avant d’écrire. Ses histoires sont ponctuées de réflexions finement ciselées.
En voici une: «la disparition est unique, en ce qu’elle laisse place à l’imagination, cette maîtresse maligne».
Et une autre: «ceux qui s’ennuient trouvent parfois un étrange réconfort dans le caquetage ésotérique».