Si vous avez soin de vos parents et de vos enfants, vous faites partie de la «génération sandwich». C’est la situation qu’ont retenu Diane Flacks et Richard Greenblatt dans Care, drame de 95 minutes qu’ils interprètent, sans interruption, dans la salle principale du théâtre Tarragon.
Un couple dans la trentaine ont un enfant d’un an. Et le père de Ellie, atteint d’un cancer, se meurt à domicile, ce qui oblige sa fille à s’occuper de lui. Ellie est vite dépassée par les événements. Avant de donner naissance à son fils, elle travaillait.
Elle aimerait retourner au travail, ne serait-ce que trois jours par semaine. Mais, pour ce faire, il faudrait que son mari, Steve, passe trois jours à la maison. Pourquoi? Cela n’est pas très bien expliqué.
Ce qui l’est encore moins, c’est la conduite de Ellie qui crie tout le temps, qui s’en prend à son mari qu’elle voudrait voir plus souvent à la maison pour qu’il s’occupe davantage du petit, fasse les commissions et prépare les repas.
Les comédiens
Les personnages secondaires (la femme de ménage, la garde-malade, le père, etc.) sont les plus comiques, parce que ce sont de véritables caricatures. Le couple principal ne m’a pas paru sympathique. Chacun cherche trop à avoir raison et à dominer l’autre, en faisant constamment du chantage sentimental.
Décors et costumes
Le plateau est dominé par un très grand lit qui est tantôt celui du couple, du père de Ellie, d’une chambre du Sutton ou encore de celui d’un thérapeute zen.