Soleil, plages et cocotiers à Miami Beach

Partagez
Tweetez
Envoyez

Publié 11/05/2010 par Charlotte Vincent

Cela fait trois mois que je suis au Canada. Et en entendant les températures estivales dont bénéficie la France (environ 27 degrés la semaine passée), je commence à déprimer. Alors ni une, ni deux, je saute sur mon ordinateur pour me trouver une destination de rêve où je serais sûre d’avoir du soleil. Ce sera donc la Floride, et précisément Miami Beach, temple de la bronzette. Pendant quatre jours.

Mercredi matin, me voilà dans un avion… Les tarifs des vols et des hôtels sont très intéressants quand on part hors saison et en milieu de semaine. En à peine trois heures, je me retrouve en Floride. Et je me demande pourquoi j’ai emmené un manteau!

À midi, il fait déjà 30 degrés C et visiblement, le port du mini short est obligatoire dès les portes de l’aéroport passées.

N’étant pas une voyageuse professionnelle, je n’ai pas eu l’idée de vérifier les moyens de transport pour me rendre sur Miami Beach.

Je suis un peu perdue dans ce grand terminal où tout est traduit en espagnol… Heureusement, à peine sortie, je tombe sur le terminal des bus et déniche une navette très pratique qui me conduit directement sur l’île de mes rêves pour 2,35 $ US: le bus numéro 150.

Publicité

Un objectif: lézarder au soleil

Pour le logement, j’ai choisi l’option «pratique et pas cher». Une auberge de jeunesse à 200 mètres de la plage, sur une rue bordée de restaurants: The Clay Hotel. Le confort est sommaire (on peut avoir des chambres privatives avec salle de bain), mais suffisant.

J’enfile ma tenue de prédilection pour les quatre jours à venir: mon maillot de bain. Et je file profiter des grandes plages de sable fin et de l’eau bleue turquoise, qui est déjà à 25 degrés!

Avachie sur ma serviette, j’en oublie le soleil qui tape très fort, plus fort que celui que je connais, sur mes petites plages françaises. Les vacances commencent donc avec un joli coup de soleil.

Le centre-ville de Miami

Le lendemain, horreur en me réveillant: le soleil a disparu!

Mon programme est chamboulé. Et je me vois obligée d’annuler mon rendez-vous avec ma serviette de plage.

Publicité

Tant pis, je vais en profiter pour visiter le centre-ville de Miami et faire quelques emplettes.

Miami Beach est très bien desservie et de nombreux bus vous conduisent au centre-ville de Miami en une demi-heure.

Je flâne sur la rue principale du centre-ville, la rue Flager. Et me promène en Metromover, le métro aérien gratuit qui fait le tour du centre-ville.

Je m’arrête au Bayside Market-place, un centre commercial au bout de la rue Flager où je trouve des cadeaux souvenirs plus kitsch les uns que les autres, mais qui feront le bonheur de mes proches.

Vie nocturne

Une fois la nuit tombée je me dirige vers le lieu très fréquenté de l’île: La Espanola Way.

Publicité

Cette petite rue devient piétonne le soir et propose un large choix de restaurants. J’hésite entre le mexicain qui me fait de l’œil avec ses sons rythmés et l’italien qui me fait rêver avec ses pizzas.

Mais je préfère le restaurant français, À la folie, un peu caché au bout de la rue. Le propriétaire est francophone et je savoure une des meilleures tartiflettes de ma vie. La Savoie peut aller se rhabiller, Miami Beach est la nouvelle capitale de la tartiflette.

Magasinage

Le lendemain, mon ami le soleil est de retour et je retourne donc profiter des plages de Miami Beach.

Mon bronzage étant arrivé à saturation, je fais une pause shopping au Lincoln Mall de Miami Beach.

Ce centre commercial en plein air m’offre tellement de choix que je ne sais plus où donner la tête. J’en ressors les poches vides, mais les mains pleines de sacs et je me dirige dans le quartier Art Deco de Miami Beach.

Publicité

Car les plages ne sont pas le seul intérêt de l’île. Ce quartier est la plus grande collection d’Art Deco au monde et en admirant les façades roses, bleues et blanches on se croit tout d’un coup dans un vieux film des années 30.

Mais la fin de mon séjour me ramène vite à la réalité. Je reprends l’avion en espérant que l’été sera installé une bonne fois pour toutes à Toronto…

Et je ressors mon manteau.

Auteur

Partagez
Tweetez
Envoyez
Publicité

Pour la meilleur expérience sur ce site, veuillez activer Javascript dans votre navigateur