Le Canada et le hockey ne font qu’un. Si on en doutait, la victoire aux Jeux olympiques de Vancouver l’a bien démontré. À Toronto, la French Hockey League compte bien surfer sur la vague du succès des Rouges pour recruter encore plus de joueurs et développer son équipe francophone.
Ils sont une petite vingtaine à se réunir deux vendredis par mois à la patinoire Rinx, vers Dufferin et l’autoroute 401. Certains sont des habitués du hockey qu’ils pratiquent depuis toujours. D’autres débutent et peinent à tenir droits sur des patins.
«Le but est de faire du hockey entre francophones. Les plus expérimentés font découvrir le sport aux débutants. Les gens de passage peuvent aussi venir jouer», explique Jean-Philippe Revel, l’organisateur de la French Hockey League (FHL).
Débutants, experts et filles
Les profils des joueurs sont divers. Les membres ont entre 25 et 55 ans, et il arrive même de croiser quelques filles venues tenter leur chance sur la glace.
«Il y a beaucoup de Français curieux de connaître ce sport peu pratiqué en France. Il y a aussi des Québécois, mais eux jouent en général déjà très bien au hockey. Et la ligue est aussi ouverte au non-francophones», explique l’organisateur de la FHL. Depuis peu, sept anglophones ont rejoint l’équipe.