Ce n’est pas d’hier que les élèves du secondaire ont du mal à choisir une carrière. À la peur de se tromper s’ajoutent aujourd’hui des enjeux de santé mentale, la connexion constante et la montée fulgurante de l’IA. Les conseillères et conseillers en orientation portent-ils trop de chapeaux pour les aider?
«Un élève qui a 14 ans ne sait toujours pas ce qu’il peut faire», lance la conseillère pédagogique chargée de l’orientation au Conseil scolaire catholique MonAvenir, Marie Moftah.
D’instinct, les jeunes se tournent vers les carrières que la spécialiste qualifie de classiques: médecin, architecte, infirmier. Très peu rêvent de conduire un camion.

En plus, ajoute-t-elle, le marché change tellement rapidement qu’il est impossible de prévoir quelles seront les perspectives de carrière dans deux ou quatre ans.
Dans ce contexte, le personnel enseignant responsable de l’orientation mise sur les habiletés transversales plutôt que sur les connaissances afin que leurs élèves s’ouvrent le plus de portes possible.





