Dans le texte Développements inquiétants pour la primauté du droit, nous avons présenté un exemple où l’administration américaine attaque des membres de la magistrature. Aujourd’hui, nous attirons votre attention sur un cas où le président Donald Trump attaque tous les employés d’un cabinet juridique.
L’ordonnance du 6 mars 2025 cible le cabinet d’avocats Perkins Coie LLP. Trump critique ce cabinet pour avoir représenté Hillary Clinton et pour avoir des politiques internes qui encouragent la diversité au niveau du recrutement.
L’ordonnance a pour effet de limiter l’accès du personnel de Perkins aux édifices gouvernementaux, de suspendre les contrats gouvernementaux de Perkins et de suspendre les autorisations de sécurité du personnel de ce cabinet.
Quand un ou une juriste se fait refuser l’entrée d’un édifice gouvernemental pour représenter ses clients à une rencontre, on peut s’imaginer facilement les préjudices financiers subis par son cabinet. Leurs clients se tournent immédiatement vers un autre cabinet qui n’est pas dans la mire du président.
Le cabinet Perkins conteste la constitutionnalité de cette ordonnance.




