Toronto était la troisième ville la plus polluée au monde le 4 août, derrière Kinshasa et Détroit, selon l’indice mondial IQAir. Mais quels sont les risques pour la santé de cette pollution, notamment les particules fines PM2,5?
Toronto est redescendue au 48e rang mondial le mercredi 6 août, avec un niveau de pollution de 64, comparé à 151 deux jours avant. La pollution a baissé, car les vents dominants ont tourné au Nord. Ils ne poussaient plus la fumée des incendies dans le Nord de la Province et dans les prairies.


La fumée persiste à Toronto
Mais jeudi 7 août, Toronto repassait à la 8e place mondiale. Environnement Canada prédit pour les 7 et 8 août un risque modéré de 5 à Toronto. Dans ce cas, les personnes souffrant de maladies cardiaques ou respiratoires devraient réduire l’activité physique en plein air.
L’indice IQAir utilise les PM2,5 comme polluant principal. Les PM2,5 (PM pour «Particulate Matter») sont des particules fines d’un diamètre inférieur à 2,5 microns.

Les particules fines PM2,5
Les PM2,5 sont si petites qu’elles peuvent pénétrer profondément dans les poumons et passer dans le sang.