On parle beaucoup de référendum et de désir de se retirer du Canada ces temps-ci. Et ces voix ne viennent pas du Québec, mais de l’Alberta. Ce sentiment ne date pas d’hier dans cette province. D’autres entités au pays ont également déjà jonglé avec des idées autonomistes.
Depuis la réélection du gouvernement libéral fédéral sous la gouverne du nouveau chef Mark Carney, les souverainistes albertains s’activent. Et la première ministre, Danielle Smith, ne fait rien pour étouffer le mouvement. Bien au contraire.
Bien qu’elle ait écarté la tenue d’un référendum sur la séparation de l’Alberta, Danielle Smith a fait adopter par son gouvernement en mai dernier une loi qui, parmi d’autres mesures reliées aux élections, facilitera une démarche populaire en ce sens.

La loi, intitulée Election Statutes Amendment Act, modifie les critères pouvant mener à ce genre de consultation. Notamment, elle réduit nettement le nombre de signatures nécessaires à la tenue d’un référendum; ce nombre passerait de 600 000 à 177 000, soit 3,5% de la population de l’Alberta.
Ces changements donnent des ailes aux personnes qui militent pour l’indépendance de l’Alberta, à commencer par le groupe Alberta Prosperity Project for Sovereignty.