Le projet d’une base lunaire chinoise, théoriquement dans une dizaine d’années, prend forme: la Russie vient de signer une entente par laquelle elle s’engage à construire le réacteur nucléaire qui alimentera les installations en électricité.
Connu sous le nom International Lunar Research Station (ILRS), le projet implique pour l’instant 17 pays — dont l’Égypte, le Pakistan, l’Afrique du Sud et la Thaïlande, mais pas les États-Unis ni l’Union européenne.
La Chine évoque cette construction d’une base lunaire habitée à proximité du pôle Sud depuis plus d’une décennie. C’est depuis 2021 que la Chine et la Russie partagent un programme préparatoire conjoint: envoi de sondes lunaires dans la région pour évaluer les ressources et surtout, la quantité de glace qui pourrait être extraite du sous-sol.
Plusieurs des pays qui participent à l’ILRS contribueront à la sonde Chang’e-8, qui doit se poser près du pôle Sud en 2028.
Peu de détails
Quant à l’idée d’un réacteur nucléaire construit par la Russie, elle avait été évoquée en 2024 par le directeur de l’agence spatiale russe. Le nouveau mémo, signé le 8 mai à Moscou lors de la rencontre entre les présidents chinois et russe, contient peu de détails sur les technologies ou les coûts, sinon un engagement à ce que le tout soit fonctionnel en 2036.