Le mardi 22 avril a eu lieu un débat électoral télévisé entièrement consacré aux enjeux de la francophonie canadienne. Probablement le dernier grand rendez-vous attendu dans la présente campagne électorale, cet évènement était très certainement le bienvenu.
Le débat a réuni à Ottawa des représentants des cinq principaux partis politiques: Martin Champoux du Bloc québécois, François Choquette du Nouveau Parti démocratique, Joël Godin du Parti conservateur du Canada, Steve MacKinnon du Parti libéral du Canada et Jonathan Pedneault du Parti vert.
Pendant une heure, ils ont débattu d’un grand nombre de sujets: seuils d’immigration, santé et places dans les garderies bien entendu, mais aussi fonction publique, traduction, médias, commissaire aux langues officielles, financement des petits établissements universitaires, ayants droit, réconciliation avec les communautés autochtones (et gouverneure générale qui ne parle pas français), etc.
Alors que toute notre attention est accaparée par la question de l’incertitude économique et des relations commerciales avec les États-Unis, le Canada est pourtant confronté à d’autres défis, à commencer par la question de la protection, si ce n’est de la survie, des communautés francophones partout au pays.
Un débat très animé
Le moins que l’on puisse dire c’est que ce débat a été très animé. À plusieurs reprises, les candidats parlaient en même temps, ne se gênant pas pour interrompre leurs adversaires ou pour parler plus longuement que le temps qui leur avait été alloué.