La compagnie OpenAI a lancé avec fierté la version 4.5 de ChatGPT à la fin du mois de février, la décrivant comme «meilleure» et plus puissante que jamais. Mais les observateurs – et le patron d’OpenAI lui-même – ont reconnu que l’application manquait de capacité informatique pour continuer à croître à la même vitesse qu’avant. Et si ces compagnies d’intelligence artificielle étaient en train de frapper un mur?
La question n’est pas seulement posée pour ChatGPT 4.5 ou l’éventuel ChatGPT 5.0 que plusieurs attendaient dès cet hiver.
La question a été soulevée à la fin de janvier, lors de l’arrivée sur le marché d’un concurrent chinois, DeepSeek. Son IA générative a coûté moins cher à concevoir et nécessite beaucoup moins de puissance informatique… tout en étant gratuit pour ses usagers.
Une bulle?
Serait-il possible, demande par exemple le magazine de vulgarisation The New Scientist, que nous assistions «à la fin des rapides progrès de cette technologie et peut-être même à l’éclatement d’une bulle?»
Les compagnies comme OpenAI sont avares de détails sur la puissance informatique dont elles disposent. Mais chose certaine, lors du lancement de ChatGPT 4.5, le 27 février, le président Sam Altman n’a pas caché qu’il s’agissait d’un «modèle coûteux».