Blaise Ndala est probablement l’auteur franco-ontarien le plus lu mondialement. C’est ce qui arrive quand on a un agent littéraire à Paris et qu’on publie aux Éditions du Seuil, une des plus grandes maisons d’édition françaises. Cette renommée est bâtie sur un petit, mais solide, corpus.
Blaise Ndala est originaire du Congo et a fait des études de droit en Belgique avant de s’installer à Ottawa pour y travailler comme juriste dans la fonction publique fédérale.
De Senghor à Mobutu
Il publie son premier roman, J’irai danser sur la tombe de Senghor, en 2014 aux Éditions L’Interligne d’Ottawa. L’ouvrage connaît un succès immédiat auprès de la critique et gagne le Prix du livre d’Ottawa, catégorie fiction, en 2015 en plus d’être traduit… en russe.
L’histoire se passe en 1974 au Congo, alors appelé le Zaïre. Les vedettes du roman sont la rumba congolaise qui déferle alors sur le monde et le fameux combat du siècle entre Mohamed Ali et George Foreman.
Le titre est d’ailleurs attribué, dans le livre, au président congolais Joseph-Désiré Mobutu, qui gouverne le plus grand pays d’Afrique et qui est jaloux du président du Sénégal, Léopold Sédar Senghor.