Le secret des centenaires dans leurs cellules?

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Une équipe de chercheurs a créé une banque de cellules de centenaires, pour y chercher le secret de leur longévité et de leur résilience. Photo: iStock.com/Peppersmint
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Publié 12/12/2024 par Agence Science-Presse

Le secret des centenaires pourrait-il se cacher dans leurs cellules? Dans l’espoir de trouver plus vite une réponse, une équipe de chercheurs de Boston a créé une banque de cellules de centenaires, à partir de laquelle elle génère des cellules souches qui peuvent dès lors être partagées avec d’autres équipes à travers le monde.

Une cellule souche est une cellule qui ne s’est pas encore spécialisée et qui peut de ce fait se diviser pour devenir n’importe quel organe de notre corps.

Méthode moins invasive

L’idée est que toutes sortes d’équipes scientifiques dans le monde pourraient utiliser ce «matériau» de départ que sont les cellules souches pour observer ce qui se passe à l’intérieur de celles de centenaires.

Mais l’idée en arrière-plan est que les centenaires ne sont pas si nombreux, et qu’un prélèvement de sang ou de peau à des fins de recherche est un désagrément qu’on souhaite leur éviter.

En créant une banque de cellules accessible à tous les scientifiques, on multiplie ce qu’il est possible de tester à partir d’un seul prélèvement. Un article paru récemment dans la revue Aging Cell résume les intentions de l’initiative. L’Université de Boston héberge la base de données en question.

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Centenaires résilients

Il est certain qu’à travers le temps, se sont accumulées les anecdotes de centenaires ayant démontré une résilience étonnante.

Le biologiste spécialiste des cellules souches George Murphy, de l’Université de Boston, donne en exemple l’une de ces personnes, parmi la cinquantaine auprès desquelles on a prélevé un échantillon de sang ou de peau, qui s’était remise de la grippe espagnole il y a plus d’un siècle, et qui s’est récemment remise de la covid.

Certes, il n’est pas impossible que de tels cas de «résilience» relèvent du pur hasard statistique. Mais la possibilité qu’il y ait plutôt une cause génétique que l’on pourrait ainsi découvrir suffit amplement à justifier la création de cette banque, commentent des experts dans un reportage de la revue Nature.

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