Les contenus francophones en ligne se perdent dans la panoplie de productions anglophones. Un constat s’impose: il est temps de repenser le modèle actuel et de trouver un nouveau terrain d’entente. Producteurs et diffuseurs se sont réunis pour en discuter à l’occasion du festival Cinemania.
C’est la «nouvelle quête du Graal», a amorcé le médiateur de la discussion et gestionnaire de projet à la Fédération culturelle canadienne-française (FCCF), Sven Buridans: la découvrabilité.
Comment améliorer la visibilité et l’accessibilité des contenus francophones dans un paysage médiatique dominé par l’anglais? Des acteurs et actrices du milieu se sont retrouvés autour d’une table ronde à Montréal, le vendredi 8 novembre, pour essayer de répondre à cette épineuse question.
«Découvrabilité»: un terme à la mode
«C’est le potentiel pour un contenu, disponible en ligne, d’être aisément découvert par des internautes dans le cyberespace, notamment par ceux qui ne cherchaient pas précisément le contenu en question», définit l’Office québécois de la langue française (OQLF), qui avait d’ailleurs désigné le mot parmi ses termes de l’année 2023.
Autrement dit, il s’agit de la capacité d’un contenu, ici audiovisuel, à émerger et être facilement repéré – et repérable – dans l’immensité de l’océan numérique, notamment grâce à l’utilisation de mots-clés, d’algorithmes de recherche ou de stratégies markéting.