Power Corporation donne 1 million $ au nouveau bac en Administration des affaires de l’UOF

Administration des affaires, UOF, Power Corporation, 1 million $
Isabelle Létourneau, coordonnatrice du B.A.A. de l'UOF, Marie Lison Fougère, présidente du Conseil de gouvernance, Paul Rouleau, chancelier, Paul Genest, premier vice-président de Power Corporation du Canada, Paul Véronique Fouda, étudiante, Normand Labrie, recteur, Leandro Vergara-Camus, responsable du pôle en Économie et innovation sociale, Audrey Dufour, directrice principale au développement philanthropique. Photos et vidéos: François Bergeron, l-express.ca
Partagez
Tweetez
Envoyez

Publié 25/10/2024 par François Bergeron

L’une des plus grandes entreprises dans le monde, Power Corporation du Canada, fait un don d’un million de dollars à l’Université de l’Ontario français (UOF) pour lancer son baccalauréat en Administration des affaires (BAA).

C’est l’ancien sous-ministre ontarien Paul Genest, aujourd’hui premier vice-président de Power, qui est venu en faire l’annonce ce jeudi 24 octobre en clôture d’un premier Forum de l’entrepreneuriat au campus de la rue Lower Jarvis à Toronto.

Questions sociétales

Ce don soutiendra notamment l’attribution de bourses d’études au BAA de l’UOF, a expliqué à l-express.ca sa coordonnatrice Isabelle Létourneau.

«Notre baccalauréat nouveau genre couvrira les fondamentaux de l’administration… avec une saveur gestion responsable: nos étudiants seront exposés aux enjeux contemporains de diversité, équité, inclusion, et des questions sociétales.»

Publicité

«On veut former des leaders qui vont travailler dans des entreprises privées, mais qui pourront aussi travailler en collaboration avec d’autres types d’organisations.»

Paul Genest a dit partager cette vision. «À notre époque, il ne suffit pas de vous dire que vous réussissez parce que vous faites des profits et que vous employez des gens. Notre société et le monde font face à de nombreux défis, et les entreprises peuvent jouer un rôle énorme en contribuant et en donnant en retour.»

Racines franco-ontariennes

Le vice-président de Power a rappelé les origines franco-ontariennes modestes de l’entreprise, créée par Paul Desmarais Sr à Sudbury avec l’achat d’une compagnie d’autobus en faillite (qui deviendra Voyageur). La famille Desmarais demeure l’actionnaire majoritaire de l’empire aujourd’hui basé à Québec et Montréal.

«L’Université de l’Ontario français elle-même est une grande réussite pour la communauté franco-ontarienne», a ajouté Paul Genest.

Administration des affaires, UOF, Power Corporation, 1 million $
Paul Genest, premier vice-président de Power Corporation du Canada.

Celui-ci retrouvait des gens avec qui il a oeuvré dans le passé à l’avancement de la francophonie, comme l’ancienne sous-ministre Marie Lison Fougère, aujourd’hui présidente du Conseil de gouvernance de l’UOF, et le juge Paul Rouleau, aujourd’hui chancelier de l’UOF.

Publicité

Son arrière-grand-père Samuel Genest est un des héros de la lutte contre «l’odieux Règlement 17».

Programme populaire

Le recteur de l’UOF, Normand Labrie, a remercié Power pour «leur confiance en notre institution, mais aussi l’importance qu’ils accordent à la formation de la relève en administration des affaires en français».

D’autres professeurs et cadres de l’UOF ont fait remarquer à l-express.ca que le BAA est déjà plus populaire auprès des étudiants que le Bac en Éducation. Ce type de programme serait aussi l’un des plus populaires dans la plupart des universités canadiennes.

Isabelle Létourneau fait aussi valoir que le don de Power «renforcera encore davantage les liens entre l’université et le monde des affaires au bénéfice de la relève que nous formons».

Publicité

Forum de l’entrepreneuriat

Au cours de la journée, la professeure aussi participé au premier Forum de l’entrepreneuriat organisé par le Carrefour des savoirs et de l’innovation de l’UOF et la Société économique de l’Ontario, dont le thème était «contruire la résilience ce votre entreprise».

Des étudiants de l’UOF provenant de tous ses programmes, ainsi que des leaders de la francophonie économique torontoise, y ont participé à des discussions sur divers aspects de la création et de la gestion d’entreprises.

«L’objectif était d’accompagner les nouveaux entrepreneurs et leur donner des outils pour améliorer la résilience de leur entreprise», indique Mareva Cestor, la directrice du Carrefour.

Auteurs

Partagez
Tweetez
Envoyez
Publicité

Pour la meilleur expérience sur ce site, veuillez activer Javascript dans votre navigateur