Njacko Backo et Kalimba Kalimba présentent le 17 octobre à l’hôtel Gladstone le spectacle L’esprit du Cameroun lors duquel d’autres artistes camerounais se joindront au musicien déjà bien connu à Toronto. Voici l’occasion de revenir sur le parcours de Njacko Backo, ses réalisations actuelles et ses projets futurs.
C’est à Queen et Parliament que vous pourrez rencontrer l’artiste qui occupe des locaux anciennement utilisés pour une salle de billard. Tout un étage qu’il a lui-même cloisonné et dans lequel il a créé son lieu de vie qui est aussi son espace de création artistique.
Sa vie est d’ailleurs entièrement dédiée à la musique, c’est ce qui motive chacune de ses actions et de ses pensées. Comme il le dit, «un vrai artiste ne doit être qu’artiste et ne penser qu’à son art». Cela ne signifie pas se couper du monde, bien au contraire «il est très important de partager son art, de s’ouvrir aux autres et de créer un dialogue». Partager sa musique est l’une des choses qu’il apprécie le plus, particulièrement avec les enfants. Il aime par-dessus tout leur curiosité, leur soif de découvrir et leur absence de préjugés ou de prise en compte du regard des autres.
Njacko Backo est bien connu dans différentes écoles de la région puisqu’il se rend dans plusieurs d’entre elles pour animer des activités.
La musique présente tous les jours
Cela lui rappelle sans doute son enfance au Cameroun, dans les années 1960, à une époque où, comme il l’explique, «tous les jeunes vivaient quotidiennement avec la musique». Il se souvient que, dans son village, les enfants fabriquaient eux-mêmes leurs instruments. «La musique était plus qu’un loisir et était présente dans tous les aspects de la vie quotidienne».