S’il y a une population pour laquelle le Congrès mondial acadien (CMA) prend tout son sens, c’est bien les Cadiens et Cadiennes de la Louisiane. Leur présence reste immanquable à chaque édition, et le CMA de 2024 dans le Sud-Ouest de la Nouvelle-Écosse n’a pas fait exception, bien au contraire.
Il y a trente ans, lors du premier Congrès mondial acadien de 1994, dans le Sud-Est du Nouveau-Brunswick, le chanteur cadien Zachary Richard lançait son désormais célèbre appel à l’aide: «On a tombé de la falaise, mais on n’a pas encore touché la terre.»
La première édition du Congrès a constitué de réelles retrouvailles entre les descendants des Acadiens déportés vivant en Louisiane et leurs cousins de l’Acadie d’aujourd’hui.
Depuis, le Congrès est devenu un phare pour les Cadiens, qui ont eux-mêmes accueilli l’évènement en 1999.
«Maintenir notre culture vivante»
«Les congrès nous aident à maintenir notre culture vivante, avance Warren Perrin, grand défenseur de la culture cadienne en Louisiane. Cela aide à nos associations de famille de demeurer actives. Les congrès leur donnent un point de mire, à tous les cinq ans [l’intervalle entre chaque édition].»