Après Mon village, la côte, Les Presses de l’Université d’Ottawa nous offrent un autre recueil de nouvelles de Yolande Bastarache, décédée en 2019. Les seize textes de Détresse et nostalgie décrivent les aléas du quotidien qui croisent cette insaisissable soif de l’horizon.
Le début de la première et de la dernière nouvelle commence par un poème. On y lit: «Les bonheurs viennent et s’en vont si vite, si vite, / le temps est si court. / Je ne veux plus perdre mes bonheurs, / je veux les garder plus longtemps.»
Souvent autobiographique
On devine que les textes sont souvent autobiographiques.
On apprend que, à onze ans, l’auteure était «une petite fille parfaitement innocente, jouant dans les champs de marguerites, courant entre les pierres plates sur la plage, libre comme le vent et ne voyant que la beauté dans la nature».
Dans une nouvelle, Yolande Bastarache écrit qu’un collant à mouches en spirale pendait du plafond, dans le coin le plus éloigné de la table. Chez nous, il pendait plutôt juste au-dessus de la table.