La vie de Carla Bruni-Sarkozy semble digne d’un conte de fée: naissance dans l’une des familles les plus riches d’Italie, succès mondial comme top model, chanteuse aux millions de disques vendus… et désormais, première dame de France! Mais derrière les apparences, elle se révèle bien plus complexe. C’est une femme avec ses forces et ses faiblesses que nous découvrons dans la biographie que signe Anouk Vincent: Carla Bruni-Sarkozy, l’attrait de la lumière.
Anouk Vincent a rencontré Carla Bruni à plusieurs reprises, avant son mariage avec Nicolas Sarkozy. Ces entretiens nourrissent une passionnante biographie qui nous apprend que le grand-père de Carla avait trois passions (argent, femmes, musique) et que son père (non biologique) était compositeur reconnu. La musique coulait dans les veines de la future chanteuse. De plus, Carla exerçait un «charme solaire» dès son enfance.
Née à Turin, Carla Bruni-Tedeschi étudie dans un pensionnat suisse, puis dans un lycée français. Après un an à la Sorbonne, elle se tourne vers la carrière de mannequin. La grande brune aux yeux d’amande et à la silhouette gracile se rend vite compte du pouvoir d’attraction qu’elle exerce chez les hommes. Elle peut les «affoler par une œillade, un mouvement du buste ou le simple fait de secouer les cheveux». Elle entend bien jouer ses cartes de taille fine et parfaite, de visage de jeune Madone et de peau d’une pureté divine.
À 21 ans et «avec ses huit millions de dollars annuels», la mannequin italienne figure dans la crème de la crème des top models, tout comme l’Américaine Cindy Crawford et l’Allemande Claudia Schiffer. Mais Carla sait que le mannequinat est comme le sport: à 30 ans, vous êtes morts. Or, elle a besoin du public pour «se sentir exister».
La chanson va-t-elle pouvoir lui servir de rampe de lancement pour retrouver ce public? Oui, grâce à deux vertus qui ne lui font pas défaut: détermination et courage. Grâce à l’aide, aussi, de Julien Clerc et de Louis Bertignac, entre autres. À force de travail soutenu et d’encadrement professionnel, celle que les gens voyaient «comme une beauté froide et hautaine… se révèle profonde, chaleureuse, littéraire et chanteuse».