Elle croît et décroît, disparaît et réapparait. Qui est-elle? La Lune, l’astre qui a été vénéré, déifié et craint à travers les civilisations, qui fascine les scientifiques, qui inspire les écrivains, peintres, musiciens et cinéastes. Steeven Chapados y consacre un essai/beau-livre en signant et illustrant Lune: culture, nature, exploration.
Notre satellite occupe une place de choix dans la mythologie. Les Grecs et les Romains la représentaient jadis à travers une figure féminine (Artémis, Diane) en raison de la correspondance entre les cycles lunaire et menstruel.
La pleine lune est omniprésente dans le folklore et la superstition. Les loups-garous se transforment et les vampires se regénèrent à ce moment-là. Folie et criminalité sont en hausse. Le sommeil est perturbé. Le cinquième jour après la pleine lune est le moment idéal pour concevoir un enfant.
Proverbes
Plusieurs proverbes y font référence. «Lune brouillée, pluie assurée» et «En lune rousse, rien ne pousse» sont d’origine inconnue. Du côté français, on trouve «Qui cherche la lune ne voit pas les étoiles» et «La lune est belle lorsque le chien l’espère» (proverbe savoyard).
Nombre d’expressions populaires y sont associées: demander la lune, promettre la lune, depuis des lunes. «Faire voir la lune en plein midi» signifie abuser de la naïveté d’autrui. Un visage joufflu est «une face de lune». «Once in a blue moon» indique que ça n’arrive que très rarement.