Une borne frontière a été placée en 1860 sur le terrain de la Maison Macdonell-Williamson, à Chute-à-Blondeau, un village de l’Est ontarien près du village québécois de Pointe-Fortune. La borne est encore présente aujourd’hui.
Elle rappelle l’époque où le pays était séparé en deux: le Haut-Canada et le Bas-Canada, aujourd’hui l’Ontario et le Québec.
L’histoire de la maison Macdonell-Williamson et de ses habitants n’est pas banale.
La somptueuse demeure pour l’époque a été construite en 1817 par John Macdonell, un juge de district et commerçant de fourrures associé à la Compagnie du Nord-Ouest. Il partage la maison avec sa conjointe métisse Magdeleine Poitras et leurs 12 enfants.
Cohabitation anglo-franco-autochtone
La situation géopolitique de l’époque est complexe, alors que cohabitent francophones et anglophones sur un territoire algonquin. Le transport et le populaire commerce d’objets divers exploité par John Macdonell a permis une convergence et un mélange des influences culturelles.