Une première visite au Canada réussie pour la WNBA

Attendue avec impatience, la première visite au Canada des joueuses de la WNBA a été un franc succès.

27 ans après sa création, la ligue a effectué son premier arrêt au Canada samedi après-midi à l’Aréna Scotiabank. L’attente en aura valu la peine pour les partisans, qui ont pu voir le Sky de Chicago défaire le Lynx du Minnesota par la marque de 82-74 dans un match pré-saison.

Une équipe d’expansion à Toronto?

L’exercice avait surtout pour but de tâter le terrain en vue d’une future expansion de la ligue. Comptant présentement 12 équipes aux États-Unis, la WNBA pense à ajouter des villes à sa ligue. 

La commissaire Cathy Engelbert dit que Toronto figure présentement sur une courte liste de 10 villes auxquelles la ligue songe à ajouter des équipes d’expansion. Chose qui pourrait se produire bientôt. « Ça se rapproche », a-t-elle ajouté.  

Ambiance de fête

Les chandails orange, couleur emblématique de la ligue, étaient bien visibles au centre-ville en route vers l’aréna. L’excitation était palpable et un enthousiasme contagieux circulait dans l’amphithéâtre.

Le public, majoritairement féminin, comptait beaucoup de jeunes filles, familles et amateurs de tous âges. Les Torontois aiment le basketball. 

Salle comble et vente du tonnerre pour la WNBA

Les 19 800 billets disponibles s’étaient envolés en quelques heures lors de la mise en vente au mois de mars. Signe de l’engouement évident envers l’événement.

Les longues files au kiosques de marchandises ont fait en sorte que la plupart des kiosques avaient tout vendu avant la mi-temps! On parle même de chiffres records pour la ligue en ce qui concerne la vente de produits dérivés.

Bridget Carleton, la favorite de la foule 

La joueuse du Lynx Bridget Carleton s’est adressée à la foule avant le début de la rencontre. Originaire de Chatham-Kent dans le Sud de l’Ontario, elle a fait savoir à quel point elle était excitée de pouvoir jouer au Canada. Un tonnerre d’applaudissements s’en est suivi. Elle était sans contredit la favorite des amateurs présents. 

« Le soutien était incroyable. Évidemment pour la WNBA en général, mais pour moi aussi. J’ai ressenti l’amour de tous les fans, donc c’était très cool à voir. Je n’ai pas l’occasion de jouer au Canada souvent, donc c’était une expérience spéciale pour moi », a-t-elle dit après la rencontre. 

La popularité du basketball féminin est indéniable

La popularité du basketball féminin continue de monter en flèche. Le match de la finale du « March Madness » opposant LSU et Iowa a attiré une moyenne de 9.92 millions de téléspectateurs, un record pour le volet féminin du tournoi. 

La directrice générale et entraîneuse du Lynx, Cheryl Reeve, crédite la WNBA pour la popularité grandissante du sport. 

« Nous sommes directement responsables de la croissance du basketball féminin. Les joueuses commencent à jouer plus jeune et rêvent de devenir pro. La barre a été élevée et le talent est là. » 

« Il a encore beaucoup plus de talents qui méritent de jouer dans la meilleure ligue du monde », a commenté Bridget Carleton. 

Le succès de la démonstration de samedi peut définitivement faire rêver les joueuses et amateurs à voir une franchise de la WNBA s’installer à Toronto dans un avenir rapproché.