Professeur émérite à l’Université de Toronto, Michel Lord vient de signer Le bain, une novella (court roman) qui fait écho aux premiers balbutiements de la contre-culture au Québec. On voit comment la société québécoise quitte l’ère de Duplessis pour découvrir sa véritable identité.
Le personnage principal est Philippe qui, au milieu des années 1960, avoue son homosexualité et se voit condamné par sa mère incapable de «concevoir que son fils fût à ce point maudit».
Une commune d’étudiants
Il quitte la Mauricie pour des études universitaires à Québec et rencontre Frédéric en 1972. C’est le coup de foudre.
Le bain met en scène un groupe d’étudiants qui vivent dans une commune et qui œuvrent à lancer la revue Regain Québec, «lieu de réflexion sur notre littérature depuis ses débuts».
Philippe entend disserter sur L’Influence d’un livre (1837), de Philippe Aubert de Gaspé qui est souvent considéré comme l’auteur du premier roman canadien-français.