Le mois de mars résonne depuis longtemps comme celui de la francophonie. Mais cette année, un nouveau rendez-vous vient s’inscrire à cet agenda: la Journée québécoise de la francophonie canadienne, le mercredi 22 mars.
Organisée par le Centre de la francophonie des Amériques, cette journée s’inscrit dans le cadre du Plan d’action qui accompagne la nouvelle politique en matière de francophonie canadienne du Québec.
Parmi les objectifs affichés par le gouvernement: mieux faire connaître aux Québécois la réalité des francophones vivant en milieu minoritaire. Mais aussi «sensibiliser», complète Jean-François Roberge, ministre de la Langue française.
Méconnaissance et empathie
«C’est une bonne intention de viser les Québécois. C’est un des enjeux centraux des relations [entre la province et le reste de la francophonie canadienne]», estime le sociologue acadien Joseph Yvon Thériault.
«Ce n’est pas un antagonisme; c’est un angle mort, une espèce d’inconscience du Québec du fait qu’il y a un million de francophones dans le Canada autour du Québec.»