«La pandémie a volé plusieurs années de nos vies. Nous n’avons pas eu la chance de vivre notre adolescence, de socialiser, de découvrir le monde.» Apollo Sévigny, de Yellowknife, exprime ce que ressentent plusieurs élèves du secondaire.
Conscients des répercussions de la pandémie sur la santé mentale des élèves, certains établissements postsecondaires ont décidé d’ajuster leurs procédures d’accueil des nouveaux étudiants.
* Mise en garde: ce texte aborde le sujet du suicide.
«C’est sûr que j’ai peur, un peu. Tout va changer là, toutes mes habitudes, tous mes repères à l’école. Socialement, ça ne va plus du tout être pareil, tous mes amis vont changer. Je sais que je vais réussir à m’adapter, j’ai confiance en moi, mais il y a toujours des petits doutes», exprime Alexis Gasc, qui terminera son secondaire en juin à l’école secondaire Jules-Verne de Vancouver.
D’après le Réseau des cégeps et des collèges francophones du Canada (RCCFC), la combinaison des nombreux facteurs de stress qui accompagnent l’arrivée au postsecondaire, et de ceux engendrés par la pandémie, affecte les jeunes d’aujourd’hui de manière parfois disproportionnée.