Moncton est une ville qui s’est inventée en français. Benoit Doyon-Gosselin le démontre clairement dans un essai intitulé Moncton mentor, géocritique d’une ville.
Il convoque les œuvres de maints auteurs acadiens (Gérald Leblanc, Serge Patrice Thibodeau, France Daigle, notamment), mais également celles d’auteurs ayant porté un regard sur cette ville, comme Jean-Paul Daoust.
En citant Bertrand Westphal, chef de file de l’approche géocritique, l’auteur signale qu’il s’agit de cerner au départ la dimension littéraire des lieux, «de dresser une cartographie fictionnelle des espaces humains».
La ville devient alors scripturale.
Littérarisation de Moncton
Les travaux sur la géocritique de Moncton utilisent les œuvres de Gérard Leblanc et de France Daigle pour rendre compte de la vitalité de la ville, de sa littérarisation.