Je vous ai déjà parlé de l’Histoire populaire de l’amour au Québec, De la Nouvelle-France à la Révolution tranquille, de Jean-Sébastien Marsan. Il signe un troisième et dernier tome couvrant les années 1860-1960.
Dans le titre de cet ouvrage, le mot «amour» équivaut souvent à «famille».
Un long chapitre sur la condition féminine et masculine passe en revue des sujets aussi variés que le droit de vote des femmes, le salaire égal et la prostitution. À la fin du XIXe siècle, la principale caractéristique de la femme est le dévouement dans l’abnégation.
Littérature pauvre en amour adulte
L’auteur passe en revue des classiques du roman québécois – Angeline de Montbrun (1881), Marie Calumet (1904), Maria Chapdelaine (1913), Un homme et son péché (1933), Trente arpents (1938).
Il laisse le critique Gilles Marcotte conclure: «Des romans d’amour adulte, d’amour accompli, il n’en existe évidemment pas dans la littérature québécoise.»