Une multitude d’élections libres n’est pas toujours signe d’une démocratie saine. Surtout lorsque l’on donne la liberté aux politiciens de fixer les règles du jeu. Aux États-Unis, plusieurs états appliquent le gerrymandering, une pratique de redécoupage partisan des cartes électorales. Et dans l’histoire, cette pratique a ciblé les francophones.
Aux États-Unis, des élections de mi-mandat auront lieu le 8 novembre. On les qualifie de mi-mandat, car elles arrivent à mi-chemin entre deux élections présidentielles.
Comme pour les présidentielles, les Américains élisent l’ensemble des membres de la Chambre des représentants et le tiers des membres du Sénat lors des élections de mi-mandat, qui sont aussi l’occasion pour la majorité des États de tenir des élections législatives et sénatoriales.
Cette année, 36 États éliront un gouverneur et les Américains seront aussi appelés à voter pour choisir 30 lieutenants-gouverneurs, 30 procureurs généraux et 27 secrétaires d’État. Enfin, plusieurs élections se tiendront pour d’innombrables autres postes, comme des juges et des shérifs.
Démocratie exemplaire?
On serait tenté de croire que la surabondance de fonctions élues par le peuple ferait des États-Unis un exemple de démocratie dans le monde. C’est loin d’être le cas.