De nombreux produits qui se retrouvent quotidiennement dans notre assiette ont été cueillis ou transformés par des travailleurs étrangers temporaires.
Chaque été, ils sont environ un demi-million à prêter main-forte dans les champs, les serres et les usines de transformation partout au pays. Année après année, ils reviennent travailler dans des conditions qui sont très variables selon les employeurs.
À l’Île-du-Prince-Édouard, certains travailleurs se sentent exploités. D’autres choisissent de rentrer dans leur pays, au risque de perdre au change.
Travail fatiguant
«Juan», 49 ans, originaire du Mexique, raconte son quotidien de travailleur agricole au sein d’une ferme de l’Î.-P.-É.
«Emballer des produits, faire des inventaires, il faut tout le temps être debout ou se baisser, répéter les mêmes gestes inlassablement, près de dix heures par jour, six jours et demi sur sept, y compris les jours fériés.»