Élisabeth Tremblay s’inspire librement de la première femme pathologiste en Saskatchewan pour camper son personnage principal dans le roman La Pathologiste. Le surnom «la Sherlock Holmes de la Saskatchewan» est tout désigné.
En 1918, Frances Gertrude McGill devient bactériologiste provinciale au ministère de la Santé de la Saskatchewan. Deux ans plus tard, elle accède au poste de pathologiste en chef de la province.
Selon cette remarquable scientifique, il lui faut «penser comme un homme, agir comme une dame, et travailler comme un chien».
Pathologiste en 1918
L’action du roman se déroule en 1918, époque où la médecine légale n’en est qu’à ses balbutiements. La pathologiste Lesley Richardson doit déployer l’art naissant de la médecine légale afin de faire parler les morts.
Certains policiers trouvent qu’une femme n’a pas à courir les champs à la recherche d’un squelette. Sa place est «à la maison, avec les casseroles et les enfants. Les femmes ont été conçues pour donner la vie, pas pour étudier les carcasses qu’elle a désertées.»