En novembre dernier, la sénatrice Mobina Jaffer a déposé un projet de loi pour marquer officiellement au Canada la Journée internationale de la langue maternelle. Selon elle, c’est la pièce manquante aux lois sur le bilinguisme et le multiculturalisme.
Rendue à la deuxième lecture à la Chambre des communes avant la pause estivale, la pièce législative est en bonne voie d’être adoptée, après 15 ans de tentatives.
21 février
La sénatrice britanno-colombienne souhaite que, chez nous, cette journée, fixée au 21 février par les Nations Unies, soit un rappel de «l’identité canadienne».
«C’est important que les Canadiens acceptent le bilinguisme, le multiculturalisme et la langue maternelle», affirme-t-elle.
Une certaine «résistance»
À première vue, ce projet de loi semble presque anodin et peu susceptible de susciter un débat.