Maryse Rouy aime mêler vérité historique et fiction. L’action du premier tome de La Maison d’Hortense se déroule en 1935 et décrit la condition féminine dans une société montréalaise largement dominée par les hommes.
Ouverture d’esprit
Plateau Mont-Royal, rue Drolet, une poignée de femmes jeunes et moins jeunes cohabitent dans ce que tous, autour du carré Saint-Louis, appellent la Maison d’Hortense, une pension de famille tenue par une veuve du même nom. Il y règne «une ouverture d’esprit peu commune».
Hortense, 40 ans, accueille une étudiante en médecine, une bourgeoise ruinée, une journaliste, une apprentie couturière, une comédienne et une employée de la maison.
Après la mort de son mari autoritaire, Hortense se sent libérée et ne cherche pas un amant «qui pourrait se révéler tout aussi dominateur».
Voisins et visiteurs louches
Chez les voisins, on retrouve Justine, 17 ans, qui sent le poids de la mainmise de sa grand-mère. Le père de Justine s’est installé à Québec parce que sa belle-mère se mêle de tout et empêche sa fille de former un couple heureux.