En envahissant l’Ukraine le 24 février dernier, Vladimir Poutine anticipait agrandir facilement le territoire de la Fédération de Russie. Mais, il préside plutôt au déclin de l’empire russe. Lors du vote de la résolution de l’ONU dénonçant l’agression russe en Ukraine, seulement quatre petits pays l’ont accompagné. La Francophonie aussi se mobilise.
Depuis le début de l’invasion, un grand nombre de pays et de corporations internationales ont imposé à la Russie toutes sortes de sanctions, surtout de portée économique. Tout le progrès économique accompli en Russie au cours des deux dernières décennies est compromis.
La monnaie russe, le rouble, est en chute libre. La Bourse de Moscou est fermée depuis le 25 février. Le gel des avoirs de la Banque centrale de Russie placés à l’étranger commence à avoir ses effets. L’économie russe est déstabilisée.
La Francophonie se mobilise contre Poutine
Préoccupée par la situation en Ukraine, la secrétaire générale Louise Mushikiwabo a tenu à ce que le sujet soit à l’ordre du jour de la Conférence ministérielle de la Francophonie de ce mercredi 16 mars, afin que les États puissent échanger sur la question et statuer sur une position commune…
Ceci, dans l’esprit de consensus qui caractérise l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF). Pour les pays membres de la Francophonie qui n’ont pas appuyé la résolution de l’Assemblée générale des Nations Unies sur l’agression russe contre l’Ukraine, ce sera une occasion particulière pour modifier ou clarifier leur position.