MonAvenir: une chanson pour la réconciliation avec les Autochtones

À la veille de la fête de Notre-Dame de Guadeloupe, patronne des Amériques, et de la Journée nationale de prière et de solidarité avec les peuples autochtones (toutes deux le 12 décembre), le Conseil scolaire catholique MonAvenir dévoile le vidéoclip officiel d’une chanson sur la réconciliation.

En lien avec son thème pastoral Rebâtir, rétablir, renouveler ensemble, la chanson Terre nouvelle a été composée par Noémi Parenteau-Comfort, enseignante d’art dramatique, et Billy Boulet, directeur adjoint, à l’école secondaire catholique Saint-Frère-André à Toronto.

Programme d’arts à l’école Saint-Frère-André

Le projet rassemble des élèves musiciens du programme d’arts de l’école autour des artistes professionnels Michel Payment et Isabelle Garceau. Ils oeuvrent depuis plusieurs années dans l’éducation et la transmission des savoirs autochtones aux plus jeunes générations.

Le chant se veut donc «un appel à prendre soin de la planète et à renouer des relations saines avec l’ensemble de la création en assumant notre humanité partagée dans un esprit d’équité et d’inclusion».

Vérité et Réconciliation

À travers ce chant, MonAvenir souhaite «répondre à l’impératif de restaurer les liens avec les membres des communautés autochtones dans une démarche qui s’inscrit dans la foulée de la Commission Vérité et Réconciliation, en reconnaissant la valeur des cultures et spiritualités autochtones», explique Geneviève Grenier, la nouvelle présidente du Conseil.

Le titre de la chanson et ses premières paroles sont tirés du livre de l’Apocalypse «qui rappelle que rien ne peut se faire sans la grâce de Dieu qui nous permet d’entrevoir un ciel nouveau et une terre nouvelle» (21,1).

Cercle de parole

Le projet se décline en deux temps. Tout d’abord, l’interprétation et la réalisation du vidéoclip officiel de la chanson.

Ensuite, la participation à un «cercle de parole» dans lequel artistes, élèves et professionnels, prennent le temps de se poser la question et de discuter de l’importance de la réconciliation dans le monde actuel.

Ce n’est qu’un début

«Je suis extrêmement fier du travail de nos élèves et de nos membres du personnel», commente André Blais, le directeur de l’éducation. «De nombreux gestes envers la réconciliation vont être faits et ceci n’est qu’un début.»

«Nous sommes tous et toutes invités, dès aujourd’hui, à poursuivre notre réflexion personnelle et commune lors du visionnement des vidéos de ce projet qui nous rassemble et nous donne espoir quant aux prochaines étapes en vue de la réconciliation au Conseil scolaire catholique MonAvenir et à l’échelle de tout le pays.»